Atelier 2013-2014

Atelier ouvert à tous, organisé par Claire Lemercier et Claire Zalc, chercheuses au CNRS (CSO et IHMC).

Du 18 novembre 2013 au 20 janvier 2014 – durée totale : 24 heures, validation possible dans le cadre de différents masters (nous consulter). Les étudiant.e.s en master Histoire de l’EHESS sont prioritaires, mais tous les autres, en master, thèse ou pas du tout, là ou ailleurs, sont bienvenus. La validation, pour ceux et celles qui le demandent, peut se faire sur la base d’une présentation orale du projet de recherche ou d’un compte rendu écrit d’une séance.

Attention, ceci est réellement un atelier : les séances sont très peu thématiques et très fortement centrées sur la présentation et discussion collective des travaux en cours des participants. Aussi le programme se limite-t-il à indiquer les dates des séances et, au fur et à mesure qu’ils sont fixés, les noms de celles et ceux qui interviendront.

Etant donné le nombre de séances et le temps nécessaire pour une bonne discussion, il n’y aura qu’une vingtaine d’exposés. De ce fait, si vous envisagez d’assister à tout ou partie de l’atelier et surtout si vous voulez y présenter votre recherche en cours, il est impératif de nous écrire avant la première séance. Merci de nous indiquer dans votre message le thème général de votre recherche et le stade où vous en êtes vis-à-vis de la construction d’une base de donnée/de la quantification (si vous êtes très en amont, par exemple en train de réfléchir à un échantillon, ce n’est pas du tout un problème, mais cela nous intéresse de le savoir pour construire le programme).

Les séances auront lieu le lundi de 9h30 à 12h30 à l’ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, salle d’histoire. Pour se rendre à la salle : entrer dans le bâtiment principal, prendre le couloir de gauche, monter au 2e étage de l’escalier D.

Présentation

Cet atelier, ouvert à tous, se propose d’accompagner les étudiant.e.s – et chercheur.se.s intéressé.e.s – dans l’utilisation des techniques quantitatives en histoire. Il s’agit aussi, parallèlement, d’évoquer les débats liés à ces usages. L’objectif de cet atelier d’initiation est de discuter ensemble des différents usages possibles de la quantification dans la pratique historique, des atouts et des limites de ces approches mais également de présenter les possibilités heuristiques offertes par l’analyse statistique dans l’écriture historienne. Nous aimerions y susciter une réflexion sur la place du quantitatif dans les différents champs de l’histoire.

À cette fin, l’atelier, organisé sous forme de demi-journées de travail, évoquera à la fois les problèmes généraux (choix de corpus, échantillonnage, saisie, codage, représentations graphiques...) et des techniques de quantification (analyses textuelles, factorielles, régressions, analyses de réseaux, event history analysis...), à partir d’exemples concrets tirés des travaux en cours des participants.

Programme

Les thèmes qui seront indiqués ci-dessous au moment du démarrage de l’atelier ne sont qu’indicatifs, les séances s’organisant avant tout autour des présentations de recherches en cours par les participants ou, occasionnellement, par des invités.

L’ordre donné ici à l’intérieur de chaque séance n’est qu’indicatif et pourra être aménagé sur le moment.

18 novembre 2013 : Introduction, tour de table, élaboration collective du programme du séminaire. Présentations de Vincent Denis : prosopographie de policiers au début du 19e siècle (questions de mises en forme prosopographiques) ; Elsa Génard : histoire de la libération conditionnelle en France dans l’entre-deux-guerres (usages de la régression)

25 novembre 2013 : Présentations de : Anton Perdoncin : les mineurs marocains dans le Nord (questions de saisie de dossiers individuels) ; Thibaut Menoux : comment saisir l’information à partir de CV de concierges d’hôtels ; Jérôme Baudry : comment coder une base de données sur l’histoire des brevets (notamment le codage des professions)

2 décembre 2013 : Présentations de : Andra Rapini : constitution de bases de données (entre autres prosopographiques) en histoire intellectuelle : l’histoire de la science administrative en Italie au début du 20e siècle ; Catherine Kikuchi : les imprimeurs vénitiens à la fin du 15e et au début du 16e siècle : prosopographie et questions sur les approches en réseaux ; Anaïs Legendre : l’histoire du mouvement Leclerc dans la distribution

9 décembre 2013 : Présentations de : Julien Sorez : Comment quantifier le corps déviant à partir d’archives administratives et judiciaires ? ; Pierre France : exploitation d’une base de données dans le cadre d’une enquête collective sur les circulations autour du barreau de Paris ; et (petit changement) Andrey Indukaev : les carrières de titulaires de doctorats en Russie, une étude par l’analyse de séquences

16 décembre 2013 : Présentations de : Julien Gros : étude des autorisations d’installation comme indépendants accordées ou non par une commission à des bûcherons ; Pierre Verschueren : le développement de la recherche en physique : approches par l’analyse de réseaux, approches comparées ; Steve Bessac-Vaure : étude prosopographique des responsables du maintien de l’ordre dans le Maroc colonial

6 janvier 2014 : Présentations de : Aline Waltzing : généalogies de l’évaluation de la recherche - vocabulaire des documents de l’AERES ; Bastien Dumont : d’un rhéteur de Gaza au 6e siècle eux orateurs "classiques" : une approche lexicographique ; Catherine Dol : de la saisie de dossiers d’adoption du 19e siècle à leur traitement, notamment en tableaux de pourcentages

13 janvier 2014 : Présentations de : Aliénor Cadiot : les immigrés algériens en métropole pendant la Seconde Guerre mondiale ; (attention petit changement) Olivier Roger : analyse lexicométrique de titres de recettes dans des émissions culinaires  ; Célia Keren : exploiter une base de données sur l’évacuation des enfants espagnols (1936-1942)

20 janvier 2014 : Présentations de : Julien Chaudanson : la banqueroute de 1797 ; Alain Duchêne : le fonds des Remèdes secrets de la Société royale de médecine (18e siècle) ; Maria Podzorova : étude de la diplomatie artistique à partir de sources de presse.