Atelier 2011-2012
L’histoire et l’historien-ne face au quantitatif
Depuis quelques années, cet atelier est réellement un atelier, c’est-à-dire que les séances sont très peu thématiques et très fortement centrées sur la présentation et discussion collective des travaux en cours des participants. Aussi le programme se limite-t-il à indiquer les dates des séances et, au fur et à mesure qu’ils sont fixés, les noms de celles et ceux qui interviendront. Si vous envisagez d’assister à tout ou partie du séminaire, merci de nous écrire pour nous l’indiquer, en particulier si vous voulez y présenter votre recherche.
Atelier ouvert à tous, organisé par Claire Lemercier et Claire Zalc, chargées de recherche au CNRS (CSO et IHMC).
Du 8 novembre 2011 au 7 février 2012 – durée totale : 36 heures, validation possible dans le cadre de différents masters (nous consulter). Quatre séances ont été ajoutées du fait de l’affluence, mais la validation ne nécessite que d’en suivre huit (24h). Les étudiant.e.s en master Histoire de l’EHESS sont prioritaires, mais tous les autres, en master, thèse ou pas du tout, là ou ailleurs, sont bienvenus. La validation, pour ceux et celles qui le demandent, peut se faire sur la base d’une présentation orale de projet de recherche ou d’une fiche de lecture.
Le séminaire a lieu le mardi de 9 h à 12 h, à l’ENS, 45 rue d’Ulm, 75005 Paris, salle de l’IHMC.(attention, horaire modifié !)
Se rendre à la salle : entrer dans le bâtiment principal, prendre le couloir de gauche, monter au 2e étage de l’escalier D : l’atelier a lieu en salle d’histoire .(attention, salle modifiée !)
Présentation
Cet atelier, ouvert à tous, se propose d’accompagner les étudiant.e.s – et chercheur.se.s intéressé.e.s – dans l’utilisation des techniques quantitatives en histoire. Il s’agit, aussi parallèlement, d’évoquer les débats liés à ces usages. L’objectif de cet atelier d’initiation est de discuter ensemble des différents usages possibles de la quantification dans la pratique historique, des atouts et des limites de ces approches mais également de présenter les possibilités heuristiques offertes par l’analyse statistique dans l’écriture historienne. Nous aimerions y susciter une réflexion sur la place du quantitatif dans les différents champs de l’histoire.
À cette fin, l’atelier, organisé sous forme de demi-journées de travail, évoquera à la fois les problèmes généraux (choix de corpus, échantillonnage, saisie, codage, représentations graphiques...) et des techniques de quantification (analyses textuelles, factorielles, régressions, analyses de réseaux, event history analysis...), à partir d’exemples concrets tirés des travaux en cours des participants.
Programme
Les thèmes ci-dessous ne sont qu’indicatifs, les séances s’organisant avant tout autour des présentations de recherches en cours par les participants ou, occasionnellement, par des invités.
8 novembre 2011 : introduction, élaboration collective du programme du séminaire ; Constance Margain : prosopographie de militants syndicaux allemands (l’Internationale des gens de la mer, 1930-1937) ; Nicolas Patin : prosopographie de députés au Reichstag
15 novembre 2011 : présentations de Clara Chevalier, de Nimisha Barton et de Nina Valbousquet : travailler sur des sources judiciaires et policières.
22 novembre 2011 :
présentations de Marie Coquet, Nicolas Picard et Charles Renaut (varia)
29 novembre 2011 : présentations d’Éléonore Biezunski, Jean-Claude Codevelle et Marco Jalla : arts
6 décembre 2011 : présentations de Saphia Aretzki, Sylvain Bertschy et Mathieu Marly : histoire militaire
13 décembre 2011 : présentations de Juliette Fontaine et Thomas Morel : élites
3 janvier 2012 : présentations d’Anaïs Albert, Anaïs Legendre et Jean Rochat : histoire économique
10 janvier 2012 : présentations de Catherine Dol, Lucia Katz et Anne Jussaume : soin, assistance
17 janvier 2012 : présentations de Joffrey Collignon, Samuel Faure et Enrico Orsingher : varia
24 janvier 2012 : présentations de Camilo Argibay, de Marie Scot et de Gabriel Garrote : trajectoires personnelles, cumuls de positions et réseaux d’institutions.
31 janvier 2012 : présentations Claire Barillé et Marie Thébaud-Sorger et de Mathilde Rossigneux-Méheust : santé, risque, hôpitaux, ainsi que d’Atilla Akmut (intellectuels)
7 février 2012 : présentations d’Inès Ben Slama, Annick Lacroix et Hugo Vermeren : varia